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Nous sommes toutes et tous pareils : nous voulons manger mieux, et plus sain ! Mais entre les labels « bio », « bio solidaire », « bio équitable » et autres mentions qui évoquent la nature, nous ne savons plus trop comment nous repérer face aux petits labels verts qui fleurissent sur nos produits. Comment faire le bon choix en toute connaissance de cause ? Vous le saurez enfin, grâce à notre guide bio des labels officiels.
Vous les connaissez à coup sûr, car ce sont les plus célèbres certifications bio : un AB pour le logo français, et une feuille verte pour l'européen. Et pour cause : depuis 2010, le logo européen est imposé sur les emballages de tous les produits issus de l’agriculture biologique. Le label français « Agriculture Biologique » ou « AB », créé lui en 1985, possède exactement les mêmes garanties que son semblable européen, mais si vous les voyez parfois mentionnés côte à côte, c'est parce que nous, les Français, nous connaissons mieux le AB.
Mais concrètement, que veulent dire ces petits logos ?
Il existe bien d'autres petits logos aux noms tous plus zen les uns que les autres ? Alors ? Est-ce un véritable gage d'effort et de qualité ? On vous dit tout, car il est possible de manger plus sainement, en connaissant leur signification.
Bio cohérence : le bio Made in France et pour le bien-être animal. La cohérence, en voilà un joli programme ! Et ce label n'a rien d'une entourloupe. Créé pour les produits Made in France, le label Bio Cohérence est un brin plus strict que le AB bien connu. Pour l'obtenir, son cahier des charges rajoute plusieurs cordes à son arc :
De quoi se sentir plus responsable dès son achat, non ?
Demeter : pour une agriculture biodynamique. Si vous êtes sensible au cycle de la nature et à son respect, le label Demeter devrait vous parler. Depuis 1928 (déjà), l’association Demeter se base sur l’agriculture biodynamique, c'est-à-dire, un système de production agricole qui s'adapte aux cycles lunaires et planétaires. Concrètement, le label Demeter est le signe d'un cahier des charges lui aussi précis (pour notre bien) :
Nature et progrès : le label des « locavores ». Ceux qui mangent local, c’est-à-dire à moins de 50 kilomètres du lieu de production de l’aliment, les « locavores », le connaissent bien, ce label. Depuis 1964, l'organisme Nature et Progrès, se penche sur une agriculture paysanne et locale. Sa charte est indépendante de la réglementation européenne, et évolue au fil du temps avec comme seul mot d'ordre : plus de respect dans nos assiettes, que diable ! Le label défend plusieurs choses :
Fairtrade. Contrairement à ses petits voisins, le label Fairtrade ne certifie pas forcément des produits issus d'agriculture biologique. Le combat de Fairtrade, depuis 2004, concerne plutôt les conditions de travail de ceux qui produisent, et ce, dans le monde entier. C'est ce qu'on appelle le commerce équitable. Les produits estampillés Fairtrade assurent un revenu juste aux producteurs du monde entier.
Bio partenaire, bio équitable. Plus rares, mais tellement importants, les labels bio partenaire et bio équitable ont tout compris : ils se basent eux aussi sur la réglementation européenne, mais y ajoutent des critères humanistes. Ça signifie quoi ? Ça veut dire que les produits qui arborent fièrement ce label proviennent d'une filière équitable, qui assure un revenu juste aux producteurs et qui impose une politique de respect de l'environnement (contrôle de l’ensemble de la production, interdiction des pesticides, OGM, etc.). Que demander de plus ?
Sortez le champagne (bio) ! Il existe aussi une distinction bio décernée chaque année par un jury de consommateurs. Et les lauréats sont ? Des produits certifiés qui, en plus d'être bio, sont reconnus savoureux et de haute qualité gustative.
Et on ne parle pas de produits d'épiceries fines, mais bien de produits que vous connaissez tous. Des exemples ?
Les soupes bio de Knorr, la Maïzena bio qui permet de mieux réussir les desserts, le chocolat bio Côte d'Or, qui en plus d'être excellent sur le palais, œuvre lui aussi pour l’environnement via la démarche Cocoa Life lancée par Côte d'Or®. Cette dernière vise à améliorer le quotidien de 200 000 agriculteurs de cacao pour délivrer un chocolat durable. La marque LU s’engage elle aussi avec le programme Harmony. Cette charte défend la biodiversité et une culture raisonnée du blé, principal ingrédient des biscuits LU®.
Mais oui, les produits qui touchent votre épiderme, et entrent dans votre bien-être ont eux aussi un rôle à jouer pour la planète. Les plus exigeants répondent aujourd'hui à des critères qui les rendent tous doux pour votre santé comme pour l’environnement. Pourquoi s'en priver ?
Le label Ecocert. Ecocert est un organisme de certification français créé il y a presque 30 ans. Agréé par le ministère de l'Agriculture, son label se retrouve sur les emballages des cosmétiques et produits d’hygiène qui répondent aux critères suivants :
Cosmébio. Contrôlée par Ecocert, Cosmébio est une association de professionnels du cosmétique naturel et écologique qui travaillent à des produits plus verts et plus bio. Les produits Cosmébio, garantissent au moins 95 % d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle (c'est-à-dire, que 50 % des ingrédients végétaux sont certifiés AB et 5 % de l’ensemble des ingrédients sont issus de l’agriculture biologique).
C'est le cas notamment de toute la gamme Monsavon Bio, certifiée Ecocert et Cosmébio que vous trouverez dans les rayons de vos supermarchés. Sans même changer vos habitudes.
Natrue. Voici un label créé par des fabricants de cosmétiques naturels et biologiques eux-mêmes dont la charte est très exigeante. Les produits Natrue bannissent toute substance artificielle de leur composition, et classent les cosmétiques en trois catégories : du seuil de produits bio le moins élevé au plus élevé.
Slow cosmétique. Vous avez sans doute déjà vu ces petits sceaux sur quelques sites Internet. Le label cosmétique bio fonctionne un peu comme les étoiles Michelin pour la restauration. Depuis 2013, l'association récompense les marques qui la sollicitent pour leurs cosmétiques raisonnables et écologiques, en leur attribuant une à trois étoiles.
Maintenant, il s'agit de bien ouvrir l'œil ! En dehors de ces labels bio ou responsables officiels, d'autres affirmations vertes peuvent vous donner d'autres indications, pas forcément mauvaises, mais parfois erronées. Voilà 3 choses à savoir.
Voilà, vous pouvez désormais faire vos courses en toute bonne conscience et en sachant décrypter les labels bio, comme une pro !